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XTRAITS DE PRESSE

A propos d'une exposition à la GALERIE DROUANT

Par les temps qui courent on est heureux de constater la solide valeur d'un jeune artiste fidèle à la bonne tradition. Pendant de longues années, Guy Cambier a étudié les primitifs flamands et surtout les
maîtres de l'Ecole italienne. Sa palette est d'une sourde et somptueuse richesse. Par des harmonies de tons froids, des gris-verts, des bleus profonds ou argentés, il parvient à donner à ses paysages de chaudes et souples atmosphères, le clair-obscur de ses intérieurs est imprégné de mystère. Ses effets de neige sont d'une émouvante austérité.

Mais c'est surtout par le dessin, par l'esprit de ses compositions que Guy Cambier impose sa très personnelle originalité qui émane d'une attachante parenté avec la manière de Léonard de Vinci.

La comparaison pourra paraître écrasante : cela est pourtant vrai. L'influence de Léonard apparaît d'une manière saisissante dans les compositions à figures de Guy Cambier : inclinaison des têtes, dans le mystérieux sourire esquissé sur les lèvres, jusque dans les regards baissés, même symétrie dans la disposition des personnages. Citons entre autres « La Jeune Fille à la mandole », d'une expression si léonar-
desque, dans un savant clair-obscur aux reflets gris argentés et des trois femmes attablées qui évoquent le souvenir de Jésus entre les deux pèlerins d'Emmaüs.

Mentionnons aussi une belle «Descente de Croix », des paysages de neige et des natures mortes solidement composées en des tonalités sonores et gris-vert.

Le talent de Guy Cambier est d'une noble amplitude ; sa personnalité est assurée, fortifiée, par un intelligent respect de la tradition.

L'Information artistique
Pierre MORNAND

Coups de chapeau

Quelque chose de solennel dans son inhabituelle sincérité se dégage de cette exposition. Tout y porte la marque d'un artiste resté fidèle aux canons d'un classicisme pour qui la beauté était le suprême but.
On aurait tort de croire que cette volonté de ne rien abandonner des grandeurs et des servitudes d'un art qui a encore - heureusement - ses admirateurs, nuit à un peintre trop savant peut-être pour le public de
notre époque. Le choix de ses sujets et son écriture volontairement inspirée de celle des grands maîtres aujourd'hui un peu déprisés, lui a permis de conquérir et de garder une clientèle qui a comme le culte du
beau. Sa « Maternité », ses paysages, et notamment sa « Neige dans les verts », sa grande » Nature morte aux oignons », sont d'un artiste qui sait avec facilité passer des très grands formats à de petites compo-
sitions d'une savoureuse richesse chromatique.

Jean BARDIOT

Prix de la Jeune Peinture 1965, Cambier s'inspire dans quelques figures et scènes d'intérieurs des maîtres flamands et de la Renaissance italienne. Cette fréquentation lui a inculqué avec les sens des formes et proportions un métier solide. Pourtant, qu'on ne s'y trompe pas ! Ce néo-classique s'est tracé une voie très personnelle, guidée par une recherche constante. On est ravi par cette somptuosité de la matière qui donne aux visages douceur et. sérénité, qui fait jaillir ailleurs une lumière ambrée enveloppée de pénombre ou bien imprime une fluidité atmosphérique à ses paysages de neige.

Christine GLEINY.


Vous êtes sur le site de Guy Cambier.
www.guy-cambier.com

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